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La Rage : toujours d'actualité !!!

cliniquedeseoliennes
11 oct. 2017
2 min de lecture

Dans un état critique ce jour, le pronostic vital de l'enfant est réservé. Le petit garçon de 10 ans, a contracté la rage au mois d'août lors d'un voyage en famille au Ski Lanka. Il a été en contact avec un chiot (non agressif et comportement normal), il l'a caressé, puis le chiot, en jouant le mordille affectueusement. Pas de blessure grave, mais une fois, un petit saignement lorsque le garçon enlève sa main rapidement. De retour de vacances l'enfant et sa famille prennent le rythme habituel, puis début octobre les premiers symptômes apparaissent. Une grande fatigue et des douleurs à la gorge. Le lendemain, son état s’aggrave. Il devient confus, a soif mais redoute de boire. Le médecin qui l’examine ne soupçonne pas la rage.

Hospitalisé à Villefranche le 3 octobre, le petit garçon sera ensuite transféré à Lyon, en service de réanimation. Les analyses confirmeront qu’il s’agit bien de la rage pour laquelle il n’existe aujourd’hui aucun traitement curatif dès que la maladie est déclarée.

Les proches et les personnes en contact avec l'enfant seront pris en charge.

Selon Christine Saura, responsable de la cellule santé publique France en Rhône, « le risque d’acquérir la rage sur le territoire français est quasiment nul ». A deux exceptions près : avoir été mordu par une chauve-souris ou un animal ayant lui-même été contaminé par une chauve-souris, comme cela a été le cas en Guyane en 2008. Et importer illégalement des animaux malades vivant dans des zones endémiques.

« Les cas recensés en France depuis 1970 sont uniquement des personnes qui ont été exposées à la maladie dans des pays où le virus circule encore », poursuit-elle. D’où l’importance de se faire vacciner avant un voyage à l’étranger, rappelle l’ARS. La rage est responsable d’environ 59.000 victimes par an dans le monde.